De tous temps et dans tous les pays, il naît davantage de garçons (environ 105 garçons pour 100 filles).
(Toutefois, les historiens ont pu montrer que sous l’Ancien Régime, la vie urbaine favorisait légèrement la naissance de filles. Les périodes de guerre favorisent la naissance de garçons, alors que lors des périodes d’après-guerres, il nait un peu plus de filles.)
Mais compte tenu d’une mortalité plus précoce des hommes, puisque davantage de jeunes hommes ayant des comportements à risque que les femmes, le rapport commence à s’inverser vers 25 ans. Les femmes se trouvent ainsi majoritaires dans l’ensemble de la population, à hauteur de 95 hommes pour 100 femmes, dans toute la France. Le déséquilibre du ratio « hommes/femmes » s’amplifie avec l’âge. À partir de 65 ans, la baisse est progressive, et elle s’accélère à partir de 75 ans. Après 95 ans, il n’y a plus que 27 hommes pour 100 femmes.
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